Tél : 02 99 56 60 95 | Courriel : contact@umih35emeraude.fr
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L'UMIH dénonce fermement la décision du gouvernement d'augmenter les impôts sur les entreprises dans le cadre du projet de loi de finances et du projet de loi de finances sur la sécurité sociale 2025.
Hausse du coût de l'embauche d'un apprenti et des charges au niveau du SMIC, transfert vers les entreprises d'une partie de l'indemnisation des arrêts maladies, revalorisation des tarifs de la taxe sur la publicité extérieure (TLPE), adaptation des tarifs d'accise sur l'électricité conduisant à une augmentation des tarifs non réglementés, taxe sur les billets d'avion, …. Ces différentes mesures risquent d'aggraver la situation économique de dizaines de milliers de TPE/PME du secteur CHRD qui peinent déjà à se relever des effets de la crise sanitaire.
Le nombre de défaillances d'entreprises dans le secteur hébergement restauration a ainsi progressé de 20% sur les douze derniers mois. Nos activités sont particulièrement impactées par la hausse du prix des matières premières et de l'énergie, et nos marges sont aujourd'hui très faibles. Nos hôtels continuent de subir la concurrence déloyale des meublés touristiques. En outre, le gouvernement s'acharne à vouloir maintenir l'extension de l'usage du titre restaurant à toute l'alimentation, ce qui a d'ores et déjà conduit à une perte de consommation de près de 600 millions d'euros cette année dans nos restaurants, au bénéfice de la grande distribution. Cela n'est pas admissible ! De plus, si un amendement prorogeant la défiscalisation et la désocialisation des pourboires en 2025 va dans le bon sens, le plafond pour en bénéficier, aujourd'hui fixé à un revenu de 1,6 SMIC, doit être revu à la hausse.
L'UMIH refuse également que nos entreprises soient davantage mises à contribution dans le cadre de l'examen en première lecture du PLF 2025 qui commence ce mercredi 16 octobre, en commission des finances à l'Assemblée nationale. Au total, 1 748 amendements ont été déposés dont certains prévoient des augmentations très significatives de taxe de séjour pour les hôteliers.
Pour Thierry Marx, président Confédéral UMIH : « Toutes les mesures du PLF et du PLFSS qui auront pour effet direct ou indirect de réduire notre chiffre d'affaires et nos marges, freineront notre capacité d'investissement, et génèreront pertes financières et nouvelles fermetures d'entreprises » et de poursuivre : « Nous demandons instamment au gouvernement et aux parlementaires de reconsidérer leur décision et d'engager un dialogue ouvert avec les acteurs économiques afin de trouver des solutions plus équilibrées pour assurer la reprise économique et la croissance à long terme de nos entreprises ».
Suite aux annonces de la réforme du titre restaurant par Véronique Louwagie, ministre déléguée aux commerces, à l'artisanat, aux TPE/PME et à l'ESS et dorénavant de la grande distribution, l' Umih dénonce des annonces en trompe-l'œil et un détournement pur et simple de l'objet social du titre-restaurant. Sous couvert de modernisation, la réforme du titre-restaurant, menace directement des dizaines de milliers d'établissements de restauration commerciale.
Tout alimentaire : un cadeau pour la grande distribution, un poison pour les restaurateurs
La pérennisation de l'utilisation du titre restaurant au « tout alimentaire » signifie un abandon pur et simple des restaurateurs au profit de la grande distribution. En effet, ce qui devait être une mesure transitoire devient un dispositif permanent, totalement déconnecté de la vocation initiale : permettre au salarié de financer son repas à l'extérieur quand l'entreprise ne propose pas de restaurant d'entreprise
Le résultat est sans appel : près de 900 millions d'euros de chiffre d'affaires annuels siphonnés au profit de la grande distribution. En deux ans, celle-ci a gagné 10 points de parts de marché sur le dos des restaurateurs, qui en ont perdu plus de 9. De plus, la mesure représente, un manque à gagner considérable pour les finances publiques, compte tenu de la différence de taux de TVA entre les achats en GMS (5,5 %) et en restauration (10 %).
Double plafond abandonné : un revirement incompréhensible
Pour l'Umih, l'abandon du double plafond, pourtant testé et approuvé après la crise COVID, est un revirement incompréhensible de la part du Gouvernement. Cette mesure était la seule véritablement protectrice de l'objet social du titre-restaurant et des commerces de proximité. Son rejet renforce la concurrence déloyale entre un repas préparé et un panier de courses. Pourquoi ce revirement de la ministre Louwagie, qui jugeait récemment la mesure « très sérieuse », pour désormais la qualifier « d'usine à gaz » ? Ce retournement de position est inadmissible pour des dizaines de milliers de TPE / PME.
Une réforme qui perd son cap
Sur les autres mesures annoncées, l'UMIH salue la fin du format papier et l'interdiction des pratiques commerciales opaques des émetteurs (RFA). Mais ces avancées sont balayées par l'essentiel : la dénaturation complète du dispositif. Pire, le gouvernement envisage désormais de supprimer la CNTR et de confier aux émetteurs eux-mêmes le contrôle des usages. Peut-on confier à un opérateur économique le soin de sanctionner ses propres clients ?
L'UMIH exige un sursaut
Un projet de loi est annoncé pour le 4e trimestre 2025, l'Umih poursuit sa mobilisation pour un sursaut général pour préserver ce qui fait la force du titre-restaurant : sa mission sociale et économique au service du déjeuner des salariés et de la vitalité de la restauration française et pas un énième levier de croissance pour la grande distribution.
Pour Franck Chaumes et Thierry Marx « Le titre-restaurant ne peut devenir un outil de consommation indistinct, vidé de son sens et instrumentalisé pour des objectifs éloignés de sa vocation d'origine » et de poursuivre « si le gouvernement maintient sa position, on s'achemine vers l'un des plus grands plan social de l'histoire de la restauration, en effet chaque jour, ce sont 23 entreprises de notre secteur qui sont déclarées en défaillance, souvent les plus petites et en ruralité. Cette réforme va aggraver et amplifier cette situation. »
Comme lors de la crise du Covid, les assurances brillent par leur absence. Et ce, malgré la reconnaissance rapide de l'état de catastrophe naturelle par les autorités. Sur le terrain, les témoignages de professionnels mahorais se multiplient : dossiers laissés sans réponse, retards d'instruction, manque de suivi. Le constat est clair : les entreprises attendent encore, dans l'angoisse, une réaction concrète de leurs assureurs.
Nous dénonçons fermement cette attitude irresponsable, qui menace la survie même de nombreuses entreprises et les emplois qui en dépendent.
Dans le secteur de l'hôtellerie-restauration, les chiffres sont alarmants :
• 20 % des restaurants sont toujours fermés,
• 40 % fonctionnent en mode dégradé,
• 80 % des établissements hôteliers ont subi des dommages majeurs, évalués à plusieurs millions d'euros.
« Où sont les assurances ? Certainement pas aux côtés de leurs assurés mahorais. Nous appelons les assureurs à sortir de leur silence et à jouer pleinement leur rôle dans cette période. La survie de centaines d'entreprises et de milliers d'emplois en dépend. » Charles Henri Mandallaz, Président Umih Mayotte.
« Le cyclone Chido a brutalement révélé une fragilité profondément ancrée : tous les secteurs de notre économie sont affectés par l'absence, l'insuffisance, ou l'inaccessibilité des couvertures d'assurance. Sans un accès juste et effectif à l'assurance, comment envisager la reconstruction durable de notre île ? » Bourahima Ali Ousseni, président CPME Mayotte.
Thierry Marx, président confédéral de l'Umih, « Les compagnies doivent urgemment assumer leurs responsabilités au même titre que les autres acteurs économiques mobilisés pour la reconstruction du territoire et verser les indemnisations prévues dans le cadre des catastrophes naturelles, y compris pour les effets dits « non assurables », comme le prévoit le Code des assurances ».
Amir Reza-Tofighi, président de la CPME : « lorsqu'une entreprise est assurée, elle doit bénéficier des mêmes garanties partout, à travers tout le territoire français. Soyons aux côtés des entrepreneurs mahorais pour faire repartir l'économie de l'île ! ».
CONTACTS PRESSE
CPME Anne-Victoire Chaumet et Sylvie Huynh
06 73 67 89 41 - presse@cpme.fr
UMIH Ophélie Rota 0682829582
Charlotte Le Moniet 0787026966 - communication@umih.fr
Une mobilisation commune pour le bien-être des salariés:
S'il peut offrir un cadre protecteur en donnant des repères et en favorisant les relations sociales, l'environnement professionnel peut également être source de vulnérabilité, certaines conditions et organisations du travail pouvant déclencher ou aggraver des
conduites addictives. La restauration, un terreau fertile pour les addictions ?
« Notre secteur est particulièrement exposé parce qu'il conjugue un certain nombre de facteurs de risques. En même temps, nous peinons à recruter de la main d'œuvre pérenne et qualifiée. S'engager pour la protection des salariés est une des façons de répondre aux enjeux d'attractivité du secteur. Prévenir les conduites addictives, c'est préserver la santé et le bien-être des salariés en garantissant un environnement de travail sûr et serein. » déclare Thierry MARX, président confédéral de l'Umih.
La MILDECA accompagne les entreprises et les employeurs dans la mise en œuvre d'une politique de prévention des conduites addictives dans la durée, avec un déploiement progressif d'actions.
« Les conduites addictives en milieu professionnel représentent un enjeu majeur de santé et de sécurité. C'est la raison pour laquelle l'Umih est partenaire depuis 2021 de notre démarche ESPER [les Entreprises et les Services Publics s'Engagent Résolument].
Aujourd'hui nous franchissons une nouvelle étape, qui nous permet de renforcer notre mission de sensibilisation auprès d'un secteur particulièrement exposé », ajoute le Docteur Nicolas PRISSE, Président de la MILDECA. « J'engage toutes les entreprises du
secteur à se mobiliser avec nous dans la prévention des addictions ».
Un guide pratique sur la prévention pour tous les employeurs:
Première étape de ce partenariat, l'Umih lance le premier guide pratique sur la prévention des conduites addictives pour accompagner les employeurs du secteur. Intitulé « Prévention des conduites addictives dans les CHRD », iI offre aux employeurs
des informations concrètes et des solutions adaptées à leur secteur en abordant notamment :
- les bonnes pratiques pour sensibiliser et accompagner les salariés,
- les outils pour intégrer la prévention des conduites addictives dans le règlement intérieur et le Document Unique d'Évaluation des Risques Professionnels (DUERP),
- les dispositifs réglementaires à connaître.
Selon Éric ABIHSSIRA, vice-président de l'Umih et président de la commission sociale, « La prévention des conduites addictives est une des priorités d'actions de la commission. A l'Umih, notre rôle est d'accompagner et de proposer des solutions à nos chefs d'entreprise. C'est pourquoi nous avons souhaité réaliser ce guide avec des outils
pratiques et accessibles pour les accompagner efficacement dans la gestion de ces problématiques au quotidien. Il sera diffusé via les délégations départementales à tous nos adhérents ».
Rendez-vous sur le site de l'Umih pour accéder aux outils et ressources : www.umih.fr
Pour en savoir plus sur ESPER rendez-vous sur le site de la MILDECA: www.drogues.gouv.fr
A propos de la MILDECA
Placée sous l'autorité du Premier ministre, la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) anime et coordonne l'action du gouvernement en matière de lutte contre les drogues et les conduites addictives et élabore à ce titre la stratégie gouvernementale en la matière dans les domaines suivants : recherche et observation, prévention, santé et insertion,
application de la loi, lutte contre les trafics, coopération internationale.
Contacts presse :
Umih
communication@umih.fr
Ophélie Rota 0682829582
Charlotte Le Moniet 0787026966
MILDECA
marie-laure.lalere@pm.gouv.fr
Marie-Laure Lalère 0683287759
L'UMIH se félicite du vote des députés en faveur de la proposition de loi sur la création de licences IV en ruralité portée par le député Guillaume Kasbarian, une demande et une mobilisation depuis de nombreuses années de l'UMIH.
Cette avancée majeure pour nos territoires ruraux est renforcée par l'adoption de l'amendement crucial sur le non-transfert des licences, nouvellement créés. Cette décision permettra de garantir que les licences IV créées dans les communes de moins de 3 500 habitants y resteront ancrées, préservant ainsi le levier économique essentiel qu'elles représentent pour la revitalisation de nos campagnes.
L'amendement sur l'intransférabilité des licences était une priorité absolue pour l'UMIH, face au risque de voir ces précieuses autorisations quitter les territoires ruraux pour rejoindre des zones déjà dynamiques. En effet, alors que 62% des communes françaises ne disposent aujourd'hui d'aucun commerce de proximité, cette mesure contribuera à inverser la tendance de désertification commerciale qui menace nos villages.
Cependant l'Umih s'interroge sur un autre amendement également adopté qui vient modifier la possibilité de transfert pour les licences IV déjà existantes. Le texte introduit une contrainte administrative supplémentaire en exigeant un avis contraignant du maire ce qui pourrait freiner les initiatives entrepreneuriales et entraver la transmission des Licences IV.
"Les parlementaires ont écouté nos arguments et ont pris la mesure des enjeux, permettant ainsi d'assurer un avenir durable aux cafés et restaurants de nos villages, véritables moteurs économiques et employeurs essentiels pour la vitalité de nos communes rurales. C'est une victoire pour tous les cafetiers et restaurateurs qui animent nos villages et pour tous les habitants des zones rurales qui retrouveront des lieux de convivialité et de lien social. Nous attendons l'arrivée de ce texte au Sénat et les ajustements, sans doute, nécessaire vis-à-vis du rôle du maire pour le transfert des licences IV déjà existantes." Laurent Lutse, président Umih branche café, bar, brasserie, monde de la nuit
Contact presse communication@umih.fr
Ophélie Rota 06 82 82 95 82 / Charlotte Le Moniet 07 87 02 69 66
L'Union des Métiers de l'Hôtellerie Restauration (Umih) remarque que cette liste constitue une avancée importante pour le secteur, mais insiste sur plusieurs points d'ajustement indispensables. À l'instar du secteur agricole, l'Umih demande un arrêté ministériel spécifique pour les HCR, pour que tous les métiers essentiels de l'hôtellerie et de la restauration soient systématiquement reconnus partout en France métropolitaine.
En effet, il manque l'inscription des métiers de :
* serveurs en Bretagne, en Corse et en Provence-Alpes-Côte d'Azur
* chefs cuisiniers en Bretagne, en Corse et en Provence-Alpes-Côte d'Azur
* premiers niveaux en cuisine et serveurs en Île-de-France
* maître d'hôtel dans toutes les régions saisonnières d'été.
Thierry Marx, président confédéral de l'Umih déclare : « Cette reconnaissance est indispensable pour simplifier les démarches administratives et garantir une politique de recrutement et de formation plus cohérente et efficace dans notre secteur ».
Laurent Barthélémy, président de la commission Formation-Emploi et président Umih Saisonniers précise : "dans nos métiers, la diversité des activités permet à chacun de construire son parcours personnel et professionnel. L'insertion sociale et l'ascenseur social existent encore dans notre secteur, et c'est un atout majeur que nous devons préserver. Nous sommes prêts à embaucher et à former, il est donc essentiel de créer les conditions favorables à l'embauche et à la formation pour tous."
L'UMIH reste pleinement mobilisée et espère que les ajustements nécessaires seront apportés rapidement pour une reconnaissance juste et équitable des métiers en tension sur l'ensemble du territoire national.
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Ophélie Rota – 06 82 82 95 82 Charlotte Le MONIET – 07 87 02 69 66
Un secteur fragilisé
Sans budget, le pays cale, sans ambition économique, la France décroche du monde. L'hôtellerie-restauration est un pilier de l'économie française et notre patrimoine culturel, mais il subit une succession de crises (sanitaire, énergétique) qui l'ont impacté fortement. Depuis 2 ans, plus de 20 000 entreprises ont été en situation de défaillance dans notre secteur (source : Insee). Nos entreprises n'ont plus les moyens de naviguer à vue.
Des projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale imparfaits mais nécessaires
Les deux textes sur lesquels le 49.3 a été déclenché comportent des mesures qui vont limiter la capacité à investir, recruter et développer nos entreprises. Mais, s'ils ne sont pas les réponses à tout, ils permettront au moins à nos chefs d'entreprise de se projeter avec notamment la reconduction de l'exonération sociale et fiscale des pourboires jusqu'à fin 2025.
Pour Thierry Marx, président confédéral de l'Umih « Pour un secteur comme le nôtre où les marges sont extrêmement faibles, toute diminution des allègements de charges aura des conséquences graves, notamment sur l'emploi. Je suis également très inquiet de l'évolution des budgets formation et notamment ceux pour l'apprentissage et pour les demandeurs d'emploi. C'est l'attractivité et la compétitivité de nos métiers qui est en jeu. Dans le contexte économique actuel, notre rôle est de soutenir nos adhérents et les accompagner pour qu'ils puissent vivre de leur travail, développer leurs activités et surmonter les obstacles. Nous appelons aussi à un électrochoc de la part des politiques pour redonner oxygène et perspectives aux entreprises lors des prochains textes législatifs et réglementaires. Nous ne voulons plus d'engagements mais des actes clairs et rapides en faveur des TPE PME, pour leur faciliter l'investissement, renforcer leur trésorerie, les accompagner lorsqu'elles sont en difficulté, et simplifier, simplifier, simplifier leur vie économique ! Ce sont des priorités. »
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Le GHR, l'UMIH et le SNARR proposent d'abandonner le projet de loi actuel dont le l'objet est la seule réintroduction de l'usage alimentaire des titres-restaurant permettant d'acheter des produits non immédiatement consommables comme des pâtes, du riz ou de la farine pendant deux ans au profit d'une loi dont l'objectif serait de moderniser le titre-restaurant.
Les organisations professionnelles représentatives de l'ensemble du secteur de la restauration rappellent, dans un courrier adressé à l'ensemble des sénateurs, que « la censure du gouvernement Barnier a entrainé, fin 2024, l'arrêt des travaux parlementaires et parmi eux, l'examen de ce projet de loi dont l'objet était de prolonger en urgence la dérogation avant qu'elle ne tombe au 31 décembre 2024. Cette loi n'ayant pas vu être votée avant le 31 décembre, il n'y a désormais plus d'urgence ».
Elles proposent d'en profiter et de « travailler à une loi dont l'ambition serait autrement plus importante : moderniser le dispositif des titres-restaurant en mettant en œuvre leur complète digitalisation, en travaillant sur ses bénéficiaires, son financement, son usage...Cette loi permettrait aussi de travailler à un titre alimentaire que certains appellent de leurs vœux ».
Pour les organisations professionnelles signataires de ce courrier, « il est primordial de dépasser le simple projet de loi inscrit à l'agenda du Sénat au profit d'une loi ambitieuse dans l'intérêt de tous, bénéficiaires des titres-restaurants, émetteurs et acceptants ».
Une telle loi permettrait en effet d'imposer enfin la digitalisation des titres-restaurant et ainsi de réduire les coûts des émetteurs de titres et donc de faire baisser le montant des commissions payées par les restaurateurs et les commerçants qui les acceptent. Cette loi serait aussi l'occasion de rééquilibrer le financement du dispositif entre les entreprises qui acquiert des titres-restaurant pour leurs salariés d'une part et d'autre part les restaurateurs et les commerçants qui payent des commissions auprès des émetteurs.
Ces organisations professionnelles ajoutent que la préparation d'une telle loi ne nécessitera pas beaucoup plus de temps. « Un tel projet a déjà été travaillé entre les gouvernements précédents et l'ensemble des acteurs concernés. Ils se tiennent tous à la disposition des parlementaires ».
Le présent « Net hôteliers » a pour vocation à vous expliquer la
communication relative à la réglementation européenne dénommée
« Digital Market Act » (DMA) que vous avez reçue courant novembre de la part de Booking et qui va entrainer une modification des CGP qui est entrée en vigueur le 2 décembre dernier.